Bon ce n'est pas qu'on s'emmerde, mais c'était quand la dernière fois que nous avons eu droit à une vraie saga d'aventures au cinéma ?
Alors oui je vous vois venir "oh dis hé et les Labyrinthe ? Et les Hunger Games ?" et surtout vous qui devez frémir à l'idée de voir votre univers cité en dernier "et tous les films de super-héros ?". Oui... Ouais... Mouais...
Déjà le Labyrinthe sonne tellement film d'ados que je pense que pas grand monde ne s'en souvient aujourd'hui et si je ne dirai pas que Hunger Games c'est Battle Royale pour les pauvres ça ne m'empêchera pas de le penser très fort ! Les super-héros ? Allez à la rigueur je veux bien mais on parle de films tellement interchangeables la plupart du temps avec toujours le même scénario et des méchants pas bien mémorables.
Mais une vraie saga, un truc avec de vrais personnages bien écrits et un vrai sens de l'aventure et de l'imagerie ? Il faut le dire depuis la fin du Seigneur des Anneaux et de Harry Potter le cinéma fait clairement la gueule, même les préquels de ces deux franchises n'ont pas autant convaincu que prévu (Le Hobbit reste un grand succès commercial mais on reste très loin du niveau du Seigneur tandis que Les Animaux Fantastiques a été amputée de ses deux films suivant suite à l'échec du second et du troisième volets).
Et puis j'ai soudainement repensé à Pirates des Caraïbes dont le premier volet fêta ses vingt ans l'année dernière... Voilà une série complètement originale née en plus d'un pari dingue !
Genre Jerry Bruckheimer, Gore Verbinski et Johnny Depp sont allés à Disneyland faire l'attraction consacrée à la piraterie et ont dit à Disney "on a une idée on va faire un film à partir d'une attraction de 5 minutes qui ne raconte rien de concret". Et dans le fond on peut les comprendre parce que dix ans plus tôt le studio aux grandes oreilles avait failli finir sous les ponts suite au bide (injuste) de L'île aux Pirates.
Bref au début, personne ne voulait entendre parler d'une histoire de pirates, personne n'a cru que le Capitaine Jack Sparrow pourrait embarquer le public avec lui et personne n'aurait parié qu'au cours des quinze années suivantes le film serait devenu une franchise lucrative riche de cinq épisodes.
Et pourtant...
La Malédiction du Black Pearl
Nous y sommes ! C'est en août 2003 au coeurs de l'été, période préférée des studios avec Noël pour dévoiler leurs mastodontes que le premier opus sort sur nos écrans avec un pitch en apparence classique.
Un jeune forgeron rêveur est contraint de faire équipe avec un pirate roublard et gauche pour retrouver son amie d'enfance dont il est secrètement amoureux qui a été enlevée par les anciens camarades flibustiers du pirate... En vrai l'intrigue du premier volet ne vole pas très haut maintenant que j'y repense.
Mais alors pourquoi ça a marché ? Et bien déjà pour Johnny Depp qui après plusieurs films au succès modéré livre la prestation de sa vie en s'inspirant de Keith Richards pour le look du désormais indissociable de la série Capitaine jack Sparrow ! La démarche, les dreads, les gaffes mais également le sens de la débrouille du personnage font mouche dés sa première apparition et il en fallait du talent pour convaincre en une seule séquence où le mec a droit à du Hans Zimmer alors qu'il vogue sur un petit canot minable qui en plus prend la flotte !
Mais le reste du casting n'est pas à oublier, avec pour commencer Keira Knightley qui depuis n'a jamais retrouvé un rôle aussi attachant que celui de cette jeune bourgeoise qui va se découvrir aventurière, sans oublier Orlando Bloom qui transcende le rôle traditionnellement horripilant du jeune romantique avec cette touche d'humour et de candeur qui font de Will un personnage auquel on s'attache immédiatement.
Et puis il y a aussi Geoffrey Rush alias le capitaine Barbossa qui cabotine comme pas quatre à la tête de l'équipage du Black Pearl, toujours à exhiber ses dents pourries ou à faire les gros yeux en racontant ses histoires. Et évidemment les seconds couteaux, Pintel, Raguetti ou même le gouverneur Swann dont les mimiques pendant la bagarre finale m'ont toujours rappelé De Funès !
Personne n'y croyait et pourtant il suffisait d'un casting solide et d'une écriture plus maline qu'il n'y paraît : on a un film qui se tient et qui ne nécessite pas vraiment une suite bien que des jalons soient lancés même très tôt dans le film (on comprend vite que le père de Will Turner n'était pas n'importe quel pirate) pour un potentiel autre film.
La grand idée du scénario est d'apporter quelque chose qui n'existe pas dans l'attraction : le fantastique. Contrairement aux aventures de Geena Davies et Matthew Modine le trésor du film est aussi époustouflant que dangereux puisque chaque homme qui déroberait la moindre pièce du coffre aztèque serait immédiatement maudit.
Et cette malédiction donnera au film sa principale trouvaille visuelle : un équipage de pirates dont la lumière de la lune révèle leur nature de squelettes errants que rien ne peut tuer ou arrêter.
Résultat : un joli score de 650 millions de billets verts au box office et un public qui a plus qu'adhéré au concept.
Mais pour être franc avec vous et avec moi-même je me souviens avoir bien aimé à l'époque, mais je me disais qu'il manquait un petit quelque chose à tout ce monde pour vraiment convaincre. Ce quelque chose, c'était la démesure et le second volet l'a introduit.
Note : 3/5
Le Secret du Coffre Maudit
Rarement une saga aura à ce point su transformer un essai dès le deuxième épisode ! Sorti en 2006 le film va carrément dépasser le milliard de patates au box office et les quelques sceptiques seront eux aussi sous le charme de cette nouvelle aventure.
Et pour cause à l'instar d'un certain Empire Contre-Attaque le ton du film bien que toujours grand public poussera le curseur de la noirceur plus haut avec des situations parfois étonnantes quand on y repense. Parce que oui on a du mal à le croire aujourd'hui mais Disney a validé un film avec un oeil arraché par un oiseau, des cages fabriqués en os humains sur une île de cannibales, Jack Sparrow qui mordille un gros orteil sectionné...
On a vraiment l'impression avec cet épisode que la saga s'est enfin affranchie de l'ambiance pirates franchouillards de l'attraction pour mûrir et proposer un spectacle qui compte comme parmi les plus aboutis du cinéma d'aventures.
Mais surtout le film restera à jamais dans les mémoires pour ses antagonistes avec d'un côté Lord Beckett, incarnation parfaite du politicien intouchable (et donc détestable) voulant en finir avec les marginaux et de l'autre l'équipage du Hollandais Volant mené par le terrible Davy Jones.
Quand on voit les merdes en CGI de ces dernières années on a envie de téléphoner aux PDG de Marvel et DC pour leur dire "oh les gars vous savez qu'il y a 18 ans des gens ont fait un personnage de pirate mi homme devant, mi pieuvre dessus et encore mi homard derrière et qui aujourd'hui encore impressionne les foules ?"
Davy Jones justifie à lui seul l'achat du billet à l'époque, car en plus d'être une pépite de performance capture le personnage est génial. Loin des gesticulations de Barbossa, Jones est un capitaine froid, calme, cruel et dont le coeur arraché et enfermé dans un coffre semble illustrer un souvenir douloureux. Un personnage fascinant qui va en faire baver à notre trio principal qui bien entendu se reforme pour affronter les conséquences du final du premier volet.
Et c'est là que Pirates des Caraïbes est devenue une saga sérieuse : le coup de théâtre mené par Will pour libérer Jack et rompre les noces de Norrington et Elizabeth n'a pas été sans conséquences. Will est arrêté, et cette fois c'est à la donzelle de secourir son prince, une idée excellente qui va la conduire à retrouver la trace de Jack et l'équipage. Mais le passé de Jack va également le rattraper et permettre au public d'en apprendre davantage sur lui tout en explorant la piste du père de Will...
Le scénario ne s'arrête jamais d'innover et va constamment introduire de nouveaux éléments spectaculaires avec toujours ce soucis du détail : même un personnage ultra secondaire (mais sous-coté) comme Norrington trouvera une place crédible.
A la limite le seul défaut que l'on pourrait trouver au film, c'est qu'il n'est pas très riche en scènes d'action. Certes le spectacle est là avec les séquences à bord du Hollandais qui ne lassent jamais même à la dixième vision tant il y a des détails cachés sur chaque membre de l'équipage, mais objectivement hormis pour la dernière demi-heure on ne se bat pas beaucoup dans cet épisode. Notons cependant que la demi-heure en question, très burlesque avec ce triple duel truffé d'humour et de rebondissements ainsi que le combat contre le Kraken seront l'occasion pour Gore Verbinski de laisser sa créativité exploser.
Il y a certes moins d'action que dans le premier, mais lorsqu'il y a une bataille navale elle fait passer les précédentes pour des trucs à la con... Et le pire c'est que ces filous terminent le film avec un double cliffhanger bien raide qui a coupé le souffle à tout le monde à l'époque. Et forcément on a tous compté les jours en fantasmant un troisième volet encore plus fou !
Note : 4.5/5
Jusqu'au bout du monde
Et comme à l'époque les studios avaient un plan pour une trilogie et que peu importe le succès du second volet le troisième était tourné dans la foulée, nous n'avions pas attendu plus d'un an pour que la conclusion de la saga de Verbinski ne débarque dans nos salles !
Autant dire que les questions et les attentes étaient nombreuses : s'il n'est pas mort, où est Jack ? Et comment Barbossa a-t-il survécu ? Que va faire Will après avoir cru que Jack avait séduit sa promise ? Et surtout que va faire ce petit con de Beckett avec le coeur de Jones ?
Peut être avec le recul que le second volet avait laissé trop de pistes pour la suite, car à l'époque comme une partie du public je me souviens avoir été un peu déçu. Le film proposait quelques nouveautés appréciables tels que le rapide arc chez les pirates chinois (avec en cerise sur le gâteau l'immense Chow Yun-Fat en seigneur des pirates) et le ton était encore plus dark (là aussi, Disney a autorisé un prologue où on pend un gosse) mais en soi il n'y avait pas de véritable grosse trouvaille visuelle si on excepte les quinze minutes dans l'antre de Davy Jones.
Mais la véritable bêtise du film, c'est de faire croire que des dizaines de navires vont s'embraser pour le combat final. Imaginez un peu au cinéma : vous êtes devant l'écran et une vingtaine de bateaux pirates hurlent en découvrant le navire de commandement de la Compagnie des Indes, puis les hurlements stoppent lorsque la brume dévoile une flotte trois fois supérieure à celle des pirates.
Là on se dit putain la dernière heure va être mortelle. Et avec le recul elle l'est : Verbinski a livré une bataille incroyable au coeur du Maelstrom qui allait faire de chaque future scène de bataille navale de cinéma un truc has been. Il y a la tempête, il y a du sang, il y a le mariage le plus épique du cinéma, il y a Davy Jones qui bute un fumier avec ses tentacules, il y a des duels à la fois amusants et parfaitement chorégraphiés... Non en vrai la séquence est aujourd'hui encore une vraie leçon de mise en scène hollywoodienne. Mais son erreur est la suivante : elle ne se sert que du Black Pearl et du Hollandais Volant.
Résultat tu peux avoir livré la meilleure scène d'action de la décennie les gens n'arrivent pas à oublier que tu leur as vendue une bataille de flottes pour au final tout résumer sur deux bâtiments.
Et certes l'histoire se recentre sur les personnages pendant le combat ce qui explique ce choix, mais ne pas avoir accordé ne serait-ce que quelques coups de canons aux autres participants a suffi pour semer la graine de la frustration.
Pourtant Jusqu'au bout du monde se montre audacieux en sacrifiant pour de bon certains personnages (qui aurait cru que la dernière scène de Norrington serait si forte) mais aussi en terminant sur une happy end à l'arrière goût amer. En effet Will survit mais est désormais condamné à être le capitaine maudit du Hollandais, Jack se fait encore taxer le Pearl et Elizabeth n'aura plus qu'un jour tous les dix ans avec son amour de toujours.
Et là encore la saga a fait quelque chose que jamais Disney n'autoriserait aujourd'hui : faire une fin cent pour cent à l'avantage des gentils. Et si il y a bien un point sur lequel le quatre est louable, c'est qu'il ne s'est pas torché avec cette conclusion semi-tragique.
Note : 4/5
La Fontaine de Jouvence
il y a des succès phénoménaux que je n'ai parfois pas compris, et clairement parmi eux je n'ai jamais accepté que ce quatrième opus soit le deuxième meilleur score de la saga derrière Le Coffre Maudit.
Car en dépit de premiers retours presse très moyens, d'un casting amputé de la moitié de ses personnages (bye Will et Elizabeth, logique me direz vous) puis des premiers avis spectateurs qui étaient clairement déçus par un film mal réalisé... Le film a tapé le milliard.
Jusqu'au Bout du Monde a échoué à quelques millions du but malgré son spectacle généreux, mais La Fontaine de Jouvence a réussi alors que...
C'est un film de pirates sans bateaux pirates ou presque et donc sans batailles navales ?
Alors certes il faut bien varier un peu les situations mais les trois premiers y arrivaient très bien sans pour autant supprimer les abordages entre vaisseaux boucaniers !
Et à la rigueur si le scénario avait suivi mais là encore l'intrigue de Barbe-Noire et de sa fille ne tient pas la route : depuis le plan consistant à capturer une sirène (et il faut voir le plan en question pour comprendre l'absurdité de l'entreprise) jusqu'à la confrontation finale avec les espagnols et les hommes de Barbossa, Barbe-Noire ne dégage rien et n'aura pas une seule scène d'action pour prouver qu'il est aussi dangereux que sa réputation le laisse supposer.
Pourtant le casting n'est pas mauvais ; Pénélope Cruz et Ian McShane ont de l'allure, mais leurs personnages sont mauvais tout simplement. Notez que ce ne sont pas les pires puisque Sam Claflin comme à son habitude à cette période là campe une nouvelle fois un mec insupportable en la personne d'un prêtre qui s'entichera d'une sirène... Ridicule.
Alors pourquoi on regarde, et pourquoi un tel carton ?
Et bien probablement que Jack Sparrow avait tellement amusé les foules pendant la trilogie que tout le monde avait envie de le retrouver, mais là encore on se rend compte que même s'il reste toujours aussi amusant et imprévisible sans un rival digne de ce nom même le charisme de Johnny Depp ne suffit pas à éviter le fiasco.
Tout n'est pas à jeter cependant car le film aura quelques séquences bien pensées comme le rapide passage sur le bateau de Ponce de Léon, la séquence des sirènes ou encore l'évasion de Jack au début, mais trop de choses manquent pour que l'on se sente chez soi : pas de Verbinski, pas de Will, pas d'Elizabeth, pas de bataille navale, pas de duel contre le méchant, pas de Pintel et Ragetti et surtout putain PAS DE BLACK PEARL !
Enfin une petite remarque le film est celui qui a paradoxalement coûté le plus cher (il me semble même qu'il reste aujourd'hui le film le plus cher de tous les temps) alors que... Ben.. Pourquoi ? L'action est rarissime et ne met pas énormément de figurants en place, il n'y a pas de canonnades et chose vraiment décevante il n'y a plus d'équipage maudit !
Alors certes deux membres de l'équipage ont été zombifiés par Barbe-Noire, mais passer d'une armée d'hommes-coraux-poissons ou de squelettes ambulants à deux gus avec trois balafres sur le visage qui cumulent trois minutes d'écran et cinq répliques à eux deux... Voilà quoi.
Bref c'est pour cela que malgré ma déception j'ai toujours eu envie d'un cinquième pour redresser la barre et conclure la saga de façon plus honorable (maintenant que j'y pense ça s'applique aussi à Indiana Jones).
note : 2/5
La Vengeance de Salazar
Dernier épisode (a priori pour l'instant) de la franchise, Dead Men tell no Tales dont je préfère décidément le blaze originale est sorti il y a déjà sept ans... Quand j'y pense une saga avec un potentiel aussi illimité qui ne sort qu'un film en douze ans, ça rend triste.
Réalisé par Joachim Ronning et Espen Sandberg, le film semble vouloir réconcilier les déçus du quatrième en renouant avec la recette originale.
On retrouvera enfin le célèbre navire de Jack et il y aura un nouvel équipage maudit à affronter en haute mer ce qui signifie le retour des batailles navales qui avaient tant manqué !
Sans égaler la maestria de Verbinski les deux nouveaux réalisateurs s'en sortent bien mieux que Rob Marshall et livrent un produit qui ne prendra pas trop de risques dans sa mise en scène mais qui parviendra à divertir avec de nombreuses scènes d'action dignes de la trilogie.
Mais si les nouveaux personnages sont plutôt réussis en ce qui concerne les méchants (Javier Bardem est extra même si je ne pige pas pourquoi un navire espagnol porte un nom anglais) on a tout de même un peu de mal avec le duo Brenton Thwaites et Kaya Scodelario. Ils ne sont pas insupportables mais leurs personnages ne sont que des duplicatas de Will et Elizabeth. Seule surprise la révélation de l'identité de la demoiselle qui est plutôt inattendue mais qui passe moyennement, la faute à un scénario déjà bien trop facile et incohérent.
Parce que si à la limite un script choque sur un point, ça peut se pardonner, mais quand tout le film va à l'encontre des règles établies on a du mal à vraiment l'apprécier.
Un exemple tout con les morts sont libérés du triangle du diable parce que Jack trahi son compas en l'échangeant contre du rhum... Mais vous vous rappelez combien de fois à travers les épisodes précédents ce bon Jack a déjà laissé son outil à un autre ? Du coup ils branlaient quoi les fantômes à ce moment là ils jouaient à chat ?
Et c'est pareil pour la scène post générique, mais si à la limite on peut accepter que la malédiction de Will soit levée (et encore le sort du personnage était tellement puissant que ça gâche toute la beauté du geste) pourquoi Davy Jones reviendrait-il ? Non parce que pour rappel il n'est pas maudit à ce stade de l'a chronologie... Il est mort tout court ! Or le trident de Poséidon après lequel courraient les personnages était sensé lever les malédictions pas ramener les morts !
Bref le film n'est pas mauvais en soi et j'aime bien le revoir de temps en temps (je ne boude d'ailleurs pas mon plaisir lorsque enfin nous aurons droit à une séquence avec des requins, dans une saga de pirates il était temps) mais sa façon de se moquer de ce que Verbinski a créé de main de maître pendant les trois premiers films lui donne malgré tout un côté légèrement antipathique.
Note : 3/5
Cinq films en vingt ans, ce n'est pas énorme pour une franchise surtout sous le joug de Disney mais il faut dire que le procès entre Johnny Depp et Amber Heard n'a pas joué en sa faveur.
Nul doute qu'à l'heure où Disney a pressé jusqu'à l'os Star Wars et Marvel nous aurions du au moins avoir eu un sixième volet voir même une série live dérivée pour leur plateforme à la con.
Mais comme beaucoup Disney ne voulait pas se mouiller et l'issue du procès a du encore plus faire ronger les ongles des actionnaires qui avaient décidé d'abandonner Depp illico pour finalement apprendre que les torts étaient partagés et que pire encore c'était la miss qui avait perdu le procès...
Maintenant malgré les déclarations de Depp pendant le procès qui refusait de reprendre le rôle même pour 300 millions des bruits de couloirs viennent régulièrement donner espoir aux fans de voir l'une des meilleures sagas revenir dans les salles.
Il fut un temps envisagé de produire un spin off avec Margot Robbie...
Ce qui ne serait pas forcément un succès assuré car si Barbie a prouvé que la belle blonde pouvait ramener beaucoup de monde au cinéma le flop du film solo Harley Queen a aussi montré que Robbie ou pas la surdose de féminisme ne faisait pas recette.
Mais apparemment depuis quelques mois c'est un sixième volet numéroté qui serait en préparation chez Bruckheimer. Mais avec qui ? Depp n'a pas l'air de vouloir retourner au cinéma, de plus il a désormais 60 ans et n'aura peut être plus l'énergie de jouer un tel personnage...
Alors qui ? On reprend Henry Turner et Carina Smith alias les héros du film qui a le moins rapporté sur les quatre derniers volets ? Ou bien on fait revenir encore une fois Orlando Bloom dont les deux courtes séquences dans le cinquième volet faisait comprendre que le personnage n'avait déjà plus rien à ajouter ?
Une chose est certaine, l'histoire de Pirates des Caraïbes n'est pas encore terminée, mais il y a de grandes chances que le sixième film soit décrié dans tous les cas bien que le succès puisse être au rendez vous étant donné le carton de chaque opus. Et que vaut le mécontentement d'une partie du public face à une franchise qui n'a jamais rapporté moins de 650 millions par film ?